lundi 15 février 2010

Semaine 33 : Pour le meilleur et pour le pire

Notre nid, en plus d’héberger une Baleine, son Amoureux et quelques mètres carrés de plantes tropicales, s’anime quotidiennement des cris de trois perruches aussi indisciplinées qu’attachantes. Pour le novice, il est impressionnant de voir la quantité de décibels qu’un si petit volatile arrive à émettre, préférablement au plus mauvais moment possible (lorsque l’Amoureux parle à ses patients au téléphone, par exemple).

Au fils des mois, nous avons développé un mécanisme biologique particulier, une sorte de filtre auditif bloquant une partie du vacarme de nos délinquants colocataires. Chez l’Amoureux, ce filtre sélectif bloque étrangement certains sons émis par sa bien-aimée (comme «c’est le jour des poubelles» ou encore «il y a trente centimètres de neige sur la voiture»). L’Amoureux et moi voyons en ce filtre un atout certain lorsque bébé sera parmi nous et joindra sa voix au trio à plumes.

Récemment, l’Amoureux, exaspéré par un concerto aviaire particulièrement matinal, s’est écrié : «On ne pourra pas faire pire : trois perruches hystériques et un bébé qui hurle».

Malheureusement, si. Les oiseaux de la famille des perroquets étant d’excellents imitateurs, les mettre en contact avec de charmants nourrissons peut s’avérer lourd de conséquences.



Croisons-nous les doigts… Pour l'instant, Lolita, Paco et Palomita-les-perruches n’ont pas la fibre imitatrice. Reste encore à l’Amoureux une possibilité de survie auditive au-delà d’avril 2010.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire